vendredi 9 mai 2008

Chou blanc II Le Retour de la frustration qu'elle est pas contente...

Rebelote. J'ai fait une jolie balade dans le quartier Ryôgoku, mais sans parvenir à me faire ouvrir les portes de mon paradis...
Soit les lumières étaient éteintes, avec aucun bruit dans le heya,
soit il y avait du monde mais personne ne venait m'ouvrir même si je sonnais deux fois.
J'ai pas mal tourné dans le quartier, pour trouver un heya "open"... J'ai quand même pris les devantures des heya en photo, ça me fera des souvenirs... Grr'
Au bout d'un moment, j'ai eu une révélation divine (du genre gros taquet sur le crâne) quand je me suis souvenu de ce que m'avait dit hier la journaliste tournant un docu' sur un shin-deshi de l'Ôshima-beya : le vendredi avant le tournoi, c'est quartier libre, détente, etc. Ca devait aussi inclure "huis-clos" ou un truc du genre... J'ai quand même poursuivi ma quête.
Ah, comment ça énerve quand on va sur le terrain et qu'on revient bredouille, enfin brocouille, comme on dit dans le bouchonnois.
Encore heureux que demain il y ait le dohyô-matsuri (consécration de l'aire de combat), je pense avoir enfin du matériel à récupérer pour mon sujet. Tant en prises de notes, qu'en film, etc.
Et hier, il y avait le dohyô-tsukuri (construction de l'aire de combat) ; je n'ai pas pu y assister, c'était fermé au public. Bon, vu que j'ai plus ou moins vu ça dans un documentaire intitulé "Sumô : les gardiens de la tradition", je ne suis pas trop frustré. La journaliste a pu y assister et tout filmer. Je l'envie... Ca sera pour un prochain terrain, allez...
Du coup, je commence à stresser quant à mon terrain, si ça tourne court comme ça trop souvent, ça ne va pas le faire.
J'imagine déjà la réaction de ma directrice si je reviens avec peu de matériel... J'espère que ce ne seront que les deux seules journées "à vide" de mon séjour.
Sinon je peux toujours essayer d'entrer de force dans les heya pour assister aux entraînements ou mettre un mawashi et me fondre dans la masse les masses, genre ni-vu ni-connu... Risqué p'têt...?

Alors, aujourd'hui, dans l'ordre :


Kasugano-beya 春日野部屋 : pas un bruit (à 7h du mat'... ?!)


Dewanoumi-beya 出羽海部屋 : pas de bruit... et hier on m'avait dit "j'crois que ça va pas être possible"... Ca va, je connais la chanson.


Tokitsukaze-beya 時津風部屋 : sonné deux fois, dans le vent deux fois... A noter que la plaque du haut se lit de droite à gauche et signifie : Futabayama Sumô Dôjô 双葉山相撲道場. Futabayama fut le 35e yokozuna, une légende.


Ôshima-beya 大島部屋 : c'est là que j'ai eu ma révélation divine (aïe).


Izutsu-beya 井筒部屋 : tout éteint, pas de bruit...


Hanakago-beya 花籠部屋 : on m'a pas ouvert alors qu'ils s'entraînaient (était-il déjà trop tard ?)


Magaki-beya 間垣部屋 , pas loin de l'Hanakago-beya. Bon, là, pareil, court toujours pour qu'on m'ouvre... Encore du huis-clos (et dans ce cas, sonnerie, coup de boule dans la porte ou rien, pour eux c'est pareil : ça reste fermé).

1 commentaire:

Anonyme a dit…

C'est sympa, avec les petites images on vit bien le moment avec toi!