jeudi 22 mai 2008

Onzième journée - Jûichinichi-me - 十一日目

La mâtinée avait mal commencé : "muri" par-ci, "muri" par-là... "Muri" = "impossible"... Bon, ben, levé à 6h pour rien, j'aime ça... J'en ai donc profité pour aller acheter mes billets de train pour le retour, vers l'aéroport de Narita, dans une semaine. N'empêche, le terrain est sacrément frustrant par moments, car, quand ça veut pas, ça veut pas... Enfin, l'après-midi a été bien plus chouette. D'une, parce que le tournoi est toujours aussi passionnant avec l'ôzeki bulgare en tête, toujours seul, et ayant battu le yokozuna Asashôryû. 11-0. Encore 4 journées. Le titre est plus que possible pour le Bulgare, à lui de bien négocier. Et, de deux, parce que j'ai rencontré une collègue de japonais de Toulouse que j'avais pas vue depuis 18 mois, facile... Et encore, c'est elle qui m'a reconnu (faut dire que, bon, la croiser quelque part dans Tôkyô, why not, mais la croiser dans le temple du sumô, là c'est balaise ! j'étais à mille lieues d'y penser). Du coup, on a regardé les sekitori et ensuite on a discuté un peu. C'est le genre de rencontre fortuite qui fait bien plaisir.


Chiyonohana du Kokonoe-beya.




Gagamaru.


Rohô, un poil plus souriant aujourd'hui et qui m'a bien regardé à un moment (une asperge avec un caméscope déjà vu les jours précédents, ça se remarque ;p).


Le sac est un cadeau de l'enfant. Son frère viendra en donner un second. Kotoshôgiku, du Sadogatake-beya, s'arrêtera pour remercier les enfants, les parents. Un moment sympa, surtout quand on voyait la bouille super contente des minots.


Yokozuna Asashôryû.


Yokozuna Hakuhô.

Et le dernier combat du jour, entre Asashôryû et Kotoôshû (pluie de zabuton en vue ! et ne pas faire attention aux commentaires :p)




Sinon, hors-sujet, j'ai découvert quelques albums de musique fort sympa. Le premier, Iiyoshi Kaoru & The Wip - Soul Tripper (du son plutôt funk, seventies, tout en instrumental) et ça passe nickel. Le second, c'est Jazzin' for Ghibli, ou comment remixer en downtempo, hip-hopisant, des titres des films de Miyazaki (Nausicaa, Totoro, ...). C'est propre et un peu dans la même veine que ce qui avait pu être fait pour la série Samurai Champloo, question ambiance posée. Enfin, Emancipator. Calme, un poil downtempo, ça passe tout seul aussi. Note pour plus tard, ne pas retourner au Tower Records de Shibuya, ou alors sans argent... :p





3 commentaires:

Anonyme a dit…

J'ai l'impression que tu as laissé l'appareil photo de côté...il faut dire que les photos sont vraiment très belles...
Quant au film, on sent toute la tension entre les deux lutteurs et cette lancée de zabuton est amusante pour quelqu'un qui n'y connaît pas grand chose...Entendre parler et rire est bien agréable...
Continue à bien profiter...

Anonyme a dit…

Il y a 2 photos que j'apprécie beaucoup: celle avec l'éventail que je trouve très réussie,et celle avec le minot: l'expression du lutteur est toute douce et le petit est adorable...

Sakana a dit…

C'est vrai que la photo avec le minot, j'ai eu la chance de saisir une bonne expression. L'éventail, ça m'est venu à un moment, à force d'observer le jeu qui est fait avec : on l'ouvre au moment de nommer les lutteurs, on le referme une fois l'appel terminé. Mais par contre, je n'ai pas encore trouvé le sens de cet objet. Autant l'éventail, j'ai dans l'idée que ça renvoit à une sorte de "regalia" du seigneur féodal ou un truc du genre, autant cet éventail-là, je ne sais point.
L'appareil photo m'est surtout utile quand je me balade à droite à gauche car moins encombrant et pour les photos que je veux faire il est plus adapté. Là, dans le Kokugikan, quand je suis tout en haut, entre le grain sur les photos avec l'appareil photo avec zoom maximal et le léger flou de la vidéo en zoom maximal, je choisis le second, ça se nettoie mieux sur Photoshop quand je réduis les images.
Mais l'appareil photo me sert, ne t'inquiètes pas. ^^