mercredi 7 mai 2008

Kasugano beya 春日野部屋

Ce matin, je suis allé au Kasugano beya avec le simple espoir de voir Kasuganishiki et qu'il se souvienne de moi, le boulet de service qui l'avait pris en photo dans la rue deux jours avant. Bon, apparemment, il m'a reconnu mais point barre. Dès mon arrivée, les 5 sekitori du heya étaient à l'échauffement : Tochinonada, Tochiôzan, Tochinohana (c'est lui qui dirigea les jeunes), Tochinoshin, Kasuganishiki et Kimurayama. Déjà, en voir autant, j'étais super content. Mais alors, quand sont arrivés progressivement et tour à tour d'autres sekitori tels : Hômashô 豊真将, Takamisakari 高見盛 (yes, j'ai vu mon lutteur préféré ^^), Futenô 音天王, Asasekiryû 朝赤龍, Tokitenkû 時天空, Toyozakura 豊桜 (à côté de qui j'avais mangé il y a quelques jours) et, enfin... Asashôryû 朝青龍 (un yokozuna !), ben, j'avais les yeux bien ouverts, en grand, version panoramique pour en prendre le plus possible dans les mirettes ! Près d'une quinzaine de sekitori... Ca attire les journalistes, vers 9h15, ils sont arrivés en masse, j'étais le seul non journaliste ou non membre du kôenkai 後援会 (groupe de supporters)... le seul gaijin 外人 (étranger) aussi... avec un calepin et un appareil photo (caméscope sans batterie = caméscope inutile mais vu que j'avais tout le temps du monde devant moi, ce n'est pas si grave). L'atmosphère est devenue tendue quand les sekitori se sont entraînés. Takamisakari est vraiment une taupe qui ne distingue pas Kimurayama de son tsukebito 付け人 à 1 mètre... Quand tout le monde est parti, je suis resté 5 minutes de plus et c'est Tochinofuji, le "wakamono" du heya qui m'a dit de sortir (j'étais en mode "Tony" : je reste tant qu'on me dit pas de sortir ! ^^ puis comme ça, on me repère, des fois que ça m'offre des possibilités plus tard... ou me ferme des portes ? pari risqué :P).
Mais même entre sekitori, les règles de respect des anciens, de la hiérarchie fonctionnent. Le yokozuna Asashôryû était aux petits soins. Il prenait le temps qu'il voulait entre 2 combats. A son rythme, quoi ! Vraiment impressionnant.




Tochiôzan 栃山.


Tochinonada 栃乃洋 du Kasugano-beya 春日野部屋.


L'entraînement des sekitori (mawashi blancs) avec Asashôryû yokozuna 朝青龍 (du Takasago-beya 高砂部屋) à gauche qui supervise avant de s'investir en personne.


Tochinoshin 栃ノ心, du Kasugano-beya, l'Européen qui monte, qui monte...


Asashôryû conseille Tochinoshin, après leurs combats.


Hômashô 豊真将 du Shikoroyama-beya 錣山部屋, à la fin de l'entraînement.

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Je pensais qu'il s'agissait de Tochiozan plutôt que Jumonji sur la photo.

Encore une belle journée

@+

Sakana a dit…

Tu as raison, j'ai confondu Tochiôzan pour Jûmonji, et Tochinohana pour Tochiôzan... J'ai corrigé.